L’allergie au blé : deux formes bien distinctes
L’allergie au blé se présente sous deux formes bien distinctes : une allergie alimentaire et une allergie respiratoire. Explications.
Bon à savoir : on peut être allergique au blé ou être allergique à la farine de blé. Les protéines qui font réagir le corps sont différentes.
Le principe de l’allergie au blé : une réaction aux parties protéiques
L’allergie au blé est une réaction aux parties protéiques du blé, à savoir les albumines, globulines, gliadines et gluténines.
- Dans le cadre d’une allergie alimentaire au blé : ce sont les gliadines et les gluténines qui entrent en jeu.
- Dans le cadre d’une allergie respiratoire à la farine de blé : ce sont les albumines et les globulines qui entrent en jeu.
L’allergie alimentaire – par ingestion de blé – est la plus fréquente, et peut se développer chez toute personne consommant des produits contenant du blé.
Quant à l’allergie respiratoire, elle est surtout observée chez les corps de métiers en contact avec la farine de blé : les boulangers ou les meuniers.
Les symptômes de l’allergie au blé
L’allergie alimentaire au blé est plus fréquente chez les enfants que chez l’adulte.
Les symptômes se déclarent généralement peu de temps après l’ingestion ; ce sont notamment des nausées ou des vomissements. D’autres symptômes, plus tardifs, peuvent également survenir : l’urticaire, l’eczéma ou l’asthme.
Éviter le blé dans son alimentation
Le seul traitement est le régime d’éviction ; il faut enlever toute trace d’aliments à base de blé de son alimentation.
Il faut être vigilant : un bon nombre d’aliments contiennent du blé, comme les pâtes, le pain, les desserts …
Il faut aussi être vigilant aux réactions croisées : un allergique au blé pourrait être allergique à l’orge, au seigle ou à l’avoine.
Le blé faisant partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire : sa présence doit être mentionnée clairement et distinctement sur l’emballage du produit (souligné, en gras…).
La différence entre intolérance au gluten et allergie au blé
- Dans le cas d’une allergie : le corps est immédiatement sujet à une réaction immunitaire anormale lors du contact avec l’allergène. Il libère alors des anticorps qui vont libérer d’autres molécules, responsables de l’apparition des symptômes.
- Dans le cas d’une intolérance : les symptômes liés à l’ingestion d’un composant particulier ne sont pas immédiates et s’installent progressivement et dans la durée. La réaction provoquée peut impliquer le système immunitaire ou est provoquée par l’incapacité à digérer le composant suite à l’absence d’une enzyme par exemple.